La Gourso-Ménesplésienne.
Histoire de faire une étude comparative de la boue castraise du début du mois et de celle de Gours, Six déchaînés auxquels s'étaient joints cinq cyclos du club de Ménesplet, ont sillonné les singles détrempés du canton.
Verdict : si la boue castraise est plus gluante que la boue goursoise, cette dernière, est plus fluide, plus onctueuse, que la boue castraise. Se n'est pas pour autant que nous la dégusterions sur des toasts, mais revers positif de la médaille, dans les deux cas étudiés, nous nous sommes autant marrés à Castres et à Gours en pataugeant dans cette fange infâme.
En partant tôt le dimanche matin, le photographe à l'index déclencheur qui le démange et ne peut s'empêcher de prendre une photo, ici en franchissant le pont d'Aquitaine au lever du soleil.
Aprés s'être levé du bon pied, un petit café-chouquettes pour pédaler du bon pied et même des deux pieds, c'est plus efficace.
Le convoi ménespleto-goursois s'ébranle.
Rapidement plongés dans le vif du sujet, les experts en bouologie vont tester un premier échantillon du margouillis local.
Avec application, chacun étudie la consistance des divers spécimens fangeux.
Plutôt spécialistes du bitume, nos amis cyclos de Ménesplet, se sont pris au jeu avec beaucoup de sérieux et leurs avis sur la question sera pris en considération, même si il n'ont pas pris part à l'expérience castraise.
Voici une preuve du sérieux de leur contribution, ils n'hésitent pas à payer de leur personne pour observer de plus prés le sujet de l'étude.Patrick tout heureux de participer à cette aventure scientifique
Touille ! Touille Raymond !!!
On pourrait appeler ça, un labo en grandeur nature.
Le Feuillant.
C'est un indigène, prénommé Antoine, qui a servi de guide à cette expédition scientifique.
Il faudrait informer la DDE de l'état de dégradation avancée de certaines passerelles afin qu'elle puisse budgétiser un programme de restauration de ces ouvrages d'art.
Malgré qu'elle ait mis les bikinis au placard, notre Laure Manaudou cantonnale aime toujours autant faire trempette !!!
L'expédition gourso-ménesplésienne en progression au fin fond de la forêt tempérée.
"C'est du billard" semble dire Thierry avant justement d'y passer dessus.
Pour Nelly, ça va comme sur des roulettes !!!
Et d'une !!!
Et de deux pour notre camarade de Ménesplet.
Notre guide suprême paie de sa personne en pataugeant comme tout le monde. Il est vrai, que quand on est le compagnon de Laure Manaudou, on ne peut faire autrement.
Il se ménesplet à croire que c'est bientôt la fin de son calvaire.
Par tout les saints Christophe ! Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
Ca jaillit, ça gicle, ça éclabousse, quel bonheur !!!
Il se ménesplet à barboter dans l'onde gadouilleuse.
Gracieuse et élégante, elle aime à gadouiller dans ce margouillis immonde !!!
Pas de quartier pour cette fange crasouillarde !!!
Paradoxal ! Raymond ne prend pas de gants pour franchir ce marigot, alors qu'il en porte une paire. Je n'y comprend rien !!!
D'une berge à l'autre......
Sur ou dans l'eau pour Nelly, ça va bien, mais au dessus, rien ne va plus !!!
Que d'arbres, que d'arbres !!!
Pour que l'étude soit la plus complète possible, nous avons aussi testé la boue dans les montées. Eh ben, c'est pas évident !!!
Là, on a frolé la cata !!!
Le guide suprême toujours en tête de la colonne des experts en gadoulogie.
Attention, vise bien entre les deux arbres !
Petite pause bienvenue au milieu des bois.
Le ruisseau de la Chapelle.
Prés du ruisseau, au pied d'un tronc pourrissant, un curieux champignon appelé Pézize d'Autriche. Il est comestible sans être succulent mais il peut garnir agréablement une assiette de gourmet de part ses couleurs vives et sa faculté d'arborer des formes souvent fantaisistes.
Vaste dépression et vrai terrain de jeux.
C'est pas orthodoxe mais ça a le mérite d'être efficace quand on ne peut pas faire autrement.
Qui est le galant homme qui va venir à mon secours?!!!
Il est fou Raymondou, il est fou !!!
IL y est preque arrivé mais il a le mérite de l'avoir tenté !
Quand vont-ils aplatir ce maudit pays ?!!!
Ce jour là, avec Nelly, les montées ont la côte !!!
La fatigue se faisant sentir, on franchit un dernier fossé puis on traverse un dernier petit bois pour rentrer par le bitume direction coopé-club.
Rude matinée pour nos camarades de Ménesplet mais aussi pour nous les Déchaînés. Il est vrai que mener une expédition scientifique en fangeologie en cette saison, c'est épuisant mais c'est impossible à faire durant un été caniculaire. En attendant, nous avons tous ramené de nombreux échantillons sur les cadres de nos vtts, que nous avons pus étudier calmement dans nos labos respectifs et nous ne manquerons pas d'en fournir les résultats plus ou moins avant la Saint Glinglin !!!