Ca bourre à Bourg !!!
Pourquoi randonner à Bourg ? D'abord, parce que le village est pittoresque, avec son port, sa ville haute et basse et aussi sa citadelle etc, etc..... De plus, il y avait une opération portes ouvertes de l'appellation des côtes de Bourg, occasion unique de déguster des breuvages locaux. Il ne faut pas oublier non plus, une réputation qui n'est plus à faire, sur les compétences en matière d'organisation, du club de Gauriac. Dernier élément à considérer, le fait que nous n'avions jamais participé à catte rando.
C'est pour toutes ces raisons, qu'Anthony et moi, sommes allés montrer le maillot des Déchaînés dans cette partie du monde, étrange et inconnue.
Bourg sur Gironde est une commune de 2242 habitants qui est, comme son nom ne l'indique plus, qui est donc située sur la rive droite de la Dordogne à proximité de sa confluence avec la Garonne. Le village s'est-il déplacé pour fuir les berges de l'estuaire ? Eh bien non, c'est tout simplement une langue de terre, appelée le Bec d'Ambès, qui avançant grâce aux dépots d'alluvion, a fini par isoler Bourg de l'estuaire pour l'installer sur les rives de la Dordogne.
Sue la photo précédente, au premier plan, on aperçoit le lavoir début 19ème. En voici l'intérieur, que les bourquais de l'époque appelaient avec humour la "chambre des députés" tant le bagout des lavandières résonnait dans la basse ville.
Château de la citadelle 18ème.
Musée de la calèche.
Souterrain cavalier 16ème. Il permettait de remonter, à l'abri des regards, vers la citadelle les marchandises déchargées des bateaux, à l'aide de traineaux tirés par des chevaux.
Aujourd'hui, ce souterrain cavalier abouti à d'immenses cuves d'hydrocarbure creusées sur ordre du gouvernement français avant la 2ème guerre mondiale. Il y a là, sept cuves pouvant contenir 14000 mètres cube de carburant qui furent utilisées par les allemands pour, entre autre, approvisionner les sous-marins basés à Bordeaux.
Un des deux fameux fantomes du souterrain cavalier.
Voici le second, tout aussi inquiétant que le premier.
Epave du Glisia, pétrolier italien coulé par les allemands en Août 44 lors de leur retraite.
Falaise et vestiges de rempart.
"Décor" devant une vieille maison de la ville basse, habitée par quelques originaux;
Porte de la gouttinière 13/15ème.
Porte de l'Arceau, 4ème siècle.
La halle de la place du marché.
Mascaron sur une maison du 18ème.
La villa mauresque.
La tente des inscriptions et du petit noir bien chaud.
Le parc de l'Esconge, site de départ et d'arrivée.
Passage par le port où s'étaient réunis quelques ancêtres à quatre roues.
Une magnifique Renault de la fin des années trente.
Une tout autant magnifique Mercédes cabriolet.
Premier coteau à gravir, à l'horizon, l'imposante silhouette de l'ancienne centrale électrique d'Ambès.
Au dessus de la vallée de la Dordogne.
Lieu de dégustation.
Rien à dire, sinon que du bonheur;
Un des rares bois traversés.
La marguerite que tous le monde connait peut être utilisée en cuisine, en salade en cueillant les jeunes feuilles fraiches. En phytothérapie, on utilise les fleurs séchées en infusion, elles ont des propriétés antispasmodiques, calmantes, digestives et astringentes.
Des vignes, des vignes et encore des vignes, décor monotone certes mais qui laisse voir de magnifiques panoramas.
Alors ça, c'est du ravito avec un grand R !!!
Mmmmmmmmm, miam !!!!
Anthony ne ratait pas une occasion de lire la photocopie de la carte fournie par les organisateurs.
Iris des marais.
Entraide pour gravir un raidillon trés glissant.
Allée en escargot sur laquelle sont déposées des plaques en marbres gravées de maximes vantant les mérites du Bordelais.
Exemple de maxime au combien pleine de bon sens. Pour lire celle qui est à l'envers, il suffit de retourner l'ordinateur !!!
Des vignes, des vi.......... Ah oui, je l'ai déjà écrit !
Fleur de lin, le lin est une plante fibreuse utilisée pour fabriquer des tissus (habillement, linge de maison). On le retrouve également dans l'industrie automobile pour la fabrication des panneaux intérieurs de portière. Il sert aussi dans la fabrication du papier à tabac , dans celle des billets de banque et dans l'isolation de l'habitat.
Ses graines servent à produire de l'huile riche en bonnes graisses (oméga 3).
est
C'est-y le fantome du souterrain sorti de sa tanière ?!!!
Château de la Grave.
Anthony en pleine indigestion de vignes.
Ca y est, il sature, il bave, c'est le début de l'agonie.
Des vignes à perte de vue.
Dans un pays d'amateurs de bons vins, on parle d'avoir une bonne descente, moi je constate qu'il y a plutôt de bonnes montées !
Toujours le château de la Grave, mais de plus prés.
Ah ben voilà, ici, l'expression, "avoir une belle descente", prend tout son sens. Par contre en face, c'est pas de la tarte !
La pointe du Bec d'Ambès.
On est passé en contrebas lors de la rando, on y repasse avant de rentrer à la maison, le magnifique moulin à vent du Grand Puy à Lansac, reconstruit par des bénévoles et qui fabrique aujourd'hui encore de la farine de qualité.
Une partie du mécanisme en bois en pleine action.
La charpente du moulin.
Chaque meule de silex pèse une tonne et il y en a deux dans un moulin.
Un temps mi-figue mi-raisin (avec toutes ces vignes, c'est pas étonnant) un circuit roulant, pas de single mais l'intérêt est sûrement ailleurs. En tout cas, rien à dire sur la qualité de l'organisation, on a à faire à des pros mais je dois dire que la rando sur les parcours autour de Gauriac même est, pour un vététiste, beaucoup plus attrayante. Merci au Vtt Estuaire Club.